Lâapproche de lâĂ©conomie sociale sâest imposĂ©e comme juridico-institutionnelle ; elle prĂ©sente lâavantage de faciliter le repĂ©rage statistique des organisations concernĂ©es puisquâelle admet trois composantes : les coopĂ©ratives, les mutuelles et les associations.
Comme le reconnaissent les spĂ©cialistes, lâadoption dâun de ces statuts â est un indice important, mais ne garantit pas en soi lâappartenance dâune organisation Ă lâĂ©conomie sociale. Dans certains pays, il peut exister beaucoup dâentreprises qui nâont de coopĂ©ratif que le nom⊠De mĂȘme le statut associatif ou mutualiste peut parfois servir de façade juridique Ă des activitĂ©s Ă but de lucre ou Ă des structures para-publiques â [Defourny, Develtere, Fonteneau, 1999 : 38]. Une approche normative est donc suggĂ©rĂ©e pour ĂȘtre combinĂ©e avec lâapproche juridico-institutionnelle. Selon ce croisement â lâĂ©conomie sociale regroupe les activitĂ©s Ă©conomiques exercĂ©es par des sociĂ©tĂ©s, principalement des coopĂ©ratives, des mutualitĂ©s et des associations dont lâĂ©thique se traduit par les principes suivants : finalitĂ© de service aux membres ou Ă la collectivitĂ© plutĂŽt que de profit ; autonomie de gestion ; processus de dĂ©cision dĂ©mocratique ; primautĂ© des personnes et du travail sur le capital dans la rĂ©partition des revenus â [ibid. : 38].
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